Dans les méthodes d’optimisation pour le référencement naturel des sites, on distingue deux aspects du SEO : « white hat » et « black hat ».
Pour utiliser des termes simples, le white hat, c’est l’optimisation propre, sans triche ni artifice d’un contenu, alors que le black hat se permet justement de tricher pour être mieux classé plus rapidement. Les expressions sont souvent associées à deux métaphores : celle des Jedi et celle des cow-boys. Les « chapeaux blancs » sont du côté lumineux de la force, tandis que les « chapeaux noirs » sont du côté obscur.
On peut aussi penser aux gentils cow-boys qui, dans les westerns, portaient des chapeaux blancs quand ceux des méchants étaient noirs. L’opposition entre les deux est donc claire.
White hat contre black hat
Le « chapeau blanc » tire sa couleur de son aspect légitime. C’est la méthode d’optimisation du référencement naturel que l’on va utiliser si l’on souhaite adopter une stratégie efficace sur le long terme. Il s’agira donc de travailler surtout la qualité et la richesse du contenu des pages web pour obtenir, avec le temps et de manière durable, de meilleures positions dans les résultats de recherche. Les titres, liens internes et mots-clés sont également optimisés pour avoir un lien clair et direct avec le contenu de la page web, mais toujours dans le respect des consignes données par Google.
Le « chapeau noir » tire donc sa puissance de ce qu’il ne faut pas faire pour être bien référencé sur le long terme et de pratiques interdites par Google. Il s’agit là de tenter de manipuler l’algorithme de classement Google et profiter de ses failles. Cela peut se faire via des textes cachés (police blanche sur fond blanc par exemple), une page affichée qui présente autre chose que ce qui est indexé et des pages satellites.
Cette méthode de référencement peut dans un premier temps donner de très bons résultats, mais sur le long terme, ceux-ci peuvent chuter très brutalement. Les algorithmes des moteurs de recherche sont régulièrement mis à jour pour détecter et pénaliser les sites concernés. Rester présent dans les résultats de recherche en utilisant le black hat demande donc énormément de temps pour toujours déjouer ces algorithmes.
Peut-on éviter le black hat en référencement naturel ?
C’est possible mais beaucoup de référenceurs utilisent encore ces pratiques. Lorsqu’on sollicite une agence il est important de la questionner sur sa pratique pour s’assurer qu’elle n’applique que des méthodes SEO autorisées par Google. Une agence de référencement naturel expérimentée et professionnelle se concentrera sur la qualité et la quantité des contenus d’un site. Les agences inexpérimentées et non expertes dans le domaine pourront, en voulant pourtant bien faire, tomber dans le black hat sans même le vouloir. Le choix du prestataire est donc très important.
De manière générale, au lieu de tenter de faire du white hat, mieux vaut se donner l’idée de ne pas faire de black hat. La nuance est fine mais importante. Mieux vaut, en d’autres termes, penser aux choses qu’il ne faut pas faire, pour ne pas les faire. Car penser à ce qu’il faut faire n’empêche pas toujours les erreurs à éviter.
Le grey hat domine-t-il dans les pratiques SEO ?
Disons que la couleur idéale serait davantage un blanc cassé que réellement du gris. Le grey hat existe. Il s’agit de malgré tout utiliser les techniques existantes pour être aussi bien référencé que possible, tout en évitant les pratiques les plus dangereuses et les plus punitives.
Il n’est pas mauvais de connaître le SEO Black hat en ce sens qu’il permet de mieux saisir le fonctionnement de Google. Et au final, c’est son existence qui fait que Google revoit constamment ses algorithmes pour les rendre toujours plus performants et efficaces. Le white hat peut donc tirer profit de la pratique du black hat en permettant à des articles et des pages légitimement travaillées d’être toujours mieux classées sur le long terme.
